Lardux Films

Contact


Marc Boyer
Isabelle Chesneau
Christian Pfohl

45ter rue de la Révolution
93100 Montreuil
France

Tel 33 1 48 59 41 88
Fax 33 1 42 87 29 34
lardux@lardux.com
www.lardux.com

Eh bien oui, c’est fait, Lardux Films est sur Facebook.

Présentation


« ... L’air de rien, ils te refont le monde, en tout cas lui ravalent un peu la fâce. Ils sont au Court métrage ce que le caricaturiste est à l’édito du rédac chef. Salutaires, salvateurs, sanitaires ! ... »
Gilles Colpart, journal du festival de Clermont 1999

logo lardux 1 petit

Pour nous connaitre un peu, nous avons donné des interviews à l’occasion de la présentation au Festival de Clermont Ferrand 2012 d’un programme LARDUX 20 ANS, Marc a donné une interview en forme de bilan a Format Court. C’est içi..

Pour découvrir notre travail vous pouvez voir un grand nombre de nos courts métrages gratuitement sur ce site, pour les films les plus récents ou les longs métrages, vous les trouverez en VOD sur VIMEO, ici : www.vimeo.com/larduxfilms, et en DVD sur ce site.

historique

Nés dans les 90`s , Lardux Films a débuté par une activité de réalisateurs/producteurs, puis est devenu une sorte d’Atelier de Production, nos premières années, pour aujourd’hui avoir une activité régulière de productions de courts métrages et de documentaires tv ou cinéma, alternant les films d’animation et de recherche.

Nous sommes restés encore aujourd’hui des professionnels du court métrage, attachés a ce genre par passion pour les formes cinématographiques courtes et par un esprit de liberté que nous n’avons pas su trouver ailleurs. Nos films sont des œuvres d’art, uniques et singulières, parfumées à la dynamite. Nous sommes des fabricants de fleurs rares !

Nous pensons que le Court métrage n’est pas une école, une carte de visite, un essai « pour plus tard ». Le court métrage est avant tout une œuvre, qui a l’absolu privilège d’être peu préoccupé des enjeux commerciaux qui compliquent la production de Long Métrage et des enjeux éditoriaux qui polluent les décisions d’investissement chez les Diffuseurs TV. Vous aurez compris qu’à Lardux c’est une histoire de famille, de rêve éveillé, de faire ce qu’il nous plait et que notre « boite » c’est pas une « boite » c’est un outil de survie, d’émancipation, d’engagement, de fabrication artisanale de perles rares et de bijoux.

Nous sommes devenus avec tout ce travail une des boites de référence en production de courts métrages et en documentaire, une sorte de label de films d’auteurs, avec une manière de ne pas se prendre au serieux et de faire ce qui nous plait.

Que ce soit auprès des Indiens d’Amérique, des altermondialistes, des Zapatistes, des populations immigrées en France de la révolte de la jeunesse turque, une partie de notre travail à été de s’engager a travers nos boulots dans des films utiles, enragés, politiques.

Génèse : les 24 poètes seconde


A l’origine une association : 24 Poètes Seconde. Créée par Vincent Legrain, Stephane Elmadjian et Christian Pfohl vers 1986, vite rejoints par Marc Boyer. Agitation poétiques, bulletins irréguliers, et une vraie activité de discussions, d’essais, de petits films déjà. Avec en parallèle l’achat et l’accumulation de matériel de tournage, eclairages, caméras, accessoires.

Lardux impasse petite

la série lardux


Pendant ce temps là les Lardux deviennent des pilotes, tournés avec LUMINA PRODUCTIONS et l’amitié fondatrice de Aubert ALLAL, puis une série de 30 petits films à l’antenne de Canal + produits en partie pour LUMINA, qui fait faillite, puis par Jacques « Fucus » Fhima et Guy Gernez pour COPIRATE PRODUCTIONS qui font faillite. Grâce à la bourse d’un célèbre fabricant de missiles obtenue en 1991 et 1994, Marc et Christian créent Lardux Films en 1992, et s’associent avec Isabelle Chesneau, Stéphane Elmadjian, Christian Grandman et Hugues Poulain, pour former un groupe autonome de fabrication de films.

Lardux orteaux petite

Lardux chanzy petite

les débuts


Les films crétins comme M.FOUDAMOUR et MALVEILLOS de Kram & Plof, la cinématographie émouvante de NOTES SUR LES LUMIERES puis VISIONS PANAMEENNES de Stéphane Elmadjian, la splendeur du film d’horreur LES ESCARPINS SAUVAGES des Frères Poiraud fait de bois et de lumière, le film noir CHAUSSEE GLISSANTE de Christian Grandman & Hugues Poulain, la fable provençale LA REVANCHE DE M.SEGUIN détournée par Christian Philibert, sont les premiers films marquants des années de démarrage. En 1992, 1995, 1997 la plupart de ces films sont sélectionnés et remarqués aux Festival de Clermont, Villeurbanne, Aix, Nevers.

l’atelier : les films-bolex


Un fonctionnement en « atelier » permet a de nombreux films de voir le jour dans des conditions de production « no budget » avec une finition 35mm et un tournage avec notre caméra préférée la BOLEX !!! Cela donne la collection des films-bolex dont LE FACTEUR VENT, TOKYO EN BOLEX, MUSHROOM’S DAM, LE DEPART. Des films écrits avec une caméra, une table de montage et un auditorium. La bolex c’est aussi la caméra de LA PHOTOGRAPHIE de Pierre Minot (de Marseille) qui suit LA SALLE D’ATTENTE un film surréaliste et comico-sanitaire.

Toujours en Bolex, mais en pellicule Haut Contraste, dans une veine à la cinématographie radicale arrivent DUVET MAN un film très-con-mais-pas-plus-que-les-autres, suivi du chef d’oeuvre absolu du cinema russe le bien nommé MEURTRE D’UN BROUTEMECOUILLES CHINOIS du collectif des United Blaireaux of Treuilmon - un groupe aux frontières variables centré autour de Hugues Poulain, Stéphane Elmadjian et les Frères Poiraud, qui finiront en apothéose avec nos collègues de La Parti Production un DAS FANTASTICHE NACHT qui rend au film de guerre un hommage saldingue, ultra-drôle et carnivore.

Mais quel est donc le secret de cette potion magique ?

C’est d’abord l’image de Hugues Poulain et le montage de Stéphane Elmadjian, leur folie et leur talent, qui donnent a ces films du style et de la force. C’est ensuite le soutien des programmes courts de CANAL +, sur films terminés, qui permettent a tous ces films d’exister en 35mm.
C’est aussi le fait que les festivals nous adoptent définitivement durant ces années là. Et puis c’est l’énorme travail de diffusion.

le premier long métrage

En 1999, sort en salles notre premier long métrage LES 4 SAISONS D’ESPIGOULE de Christian Philibert, une comédie documentaire, dont la production acrobatique et plus-que-fauchée sera récompensée par les 120 000 spectateurs qui le verront en salles. Depuis c’est devenu un phénomène, une sorte de film culte !!! Des problèmes financiers commençeront à ce moment là dont nous ne sommes sortis qu’en Juin 2014...

vive l’animation !


Avec LA VACHE QUI VOULAIT SAUTER PAR DESSUS L’EGLISE de Guillaume Casset en 1997 - et le soutien du CNC, c’est le début d’une longue série de films d’animation... qui auront tous de très notables succès et qui le méritent bien : LE PUITS et LA MORT DE TAU de Jérome Boulbès, TOUS LES I DE PARIS de Gullaume Casset, BURGER BURP’s et CENT PAPIERS de Gérard Ollivier, puis ON A BEAU ETRE BETE, ON A FAIM QUAND MEME de Annelaure Daffis et Léo Marchand. A travers ces premiers films, le cinéma d’animation nous apporte son lot de grands bonheurs et de succès, la création par des artistes de films précieux, dans des contraintes financières réelles mais toujours une grande liberté.

cinéma documentaire


En paralèlle, depuis 1992 et jusqu’au tournage en 2002, nous développons puis financerons grâce à Wolfgang Katzke un partenaire allemand le long métrage VOYAGE EN MEMOIRES INDIENNES. Des mois et des années de repérage, d’enquête, de rencontres dans les communautés indiennes du Canada pour Jo Béranger et Doris Buttignol. Durant cette période, elles réaliseront LES FILLES DE ZAPATA au Chiapas durant la rencontre intergalactique du sous commandant Marcos en 1996, puis DU RIFIFI A SEATTLE ou l’omc sera mise en échec par la puissante manifestation monstre de Seattle en 1999... toujours sur les bons coups les filles ! Enfin un film très émouvant, JE VOUDRAIS VOUS DIRE, tourné en Bolex, ecrit par un groupe de femmes sans papiers de Valence.

En parallèle un bout de chemin fait avec Romuald Weber qui tue le cochon dans L’ENTZENBACH , et raconte dans LE PETIT HOMME une histoire d’amour, d’enfant et de montagne.

impolitique


D’un coup la température monte, c’est toute une suite de films « politiques », du rouge et noir, des films a la première personne, des films-essais. La colère brulante de JE M’APPELLE de Stéphane Elmadjan en 2001 qui remporte les grand prix de Brest et de Pantin, mais aussi le geste situationniste de LETTRE AU FILS de Philippe Welsh, l’irrédentisme de A PROPOS D’ERIC P qui est notre première collaboration avec Pierre Merejkowsky, et FREEDUB 1 de Stéphane Elmadjian, film techno, sanglant et défoncé...

2003 c’est la grosse casse


Fin 2003, c’est le dépôt de bilan, la cessation de paiement, la descente à la cave, des centaines de milliers d’euros de dettes, des films abandonnés, des ruptures dans le groupe, notamment avec Stéphane, une procédure de redressement étalée sur 10 ans dont nous sortirons en 2014, et malgré tout ça, les procès, la grosse déprime etc... on résiste... on liquide pas... nous continuons... et le VOYAGE EN MEMOIRES INDIENNES, fini en 2004 et sorti en salles en 2005 nous sauve grâce à l’avance sur recettes APRES réalisation...

Ou l’on reprend du poil de la bete


Entre 2006 et 2010, ce sera d’abord l’étrange ECLOSION de Jérome Boulbès, puis le brillantissime LA SAINT FESTIN de Annelaure et Léo qui aura un succès gargantuesque, et L’AUBE de Pierre Merejkowsky avec son goût de révolution mondiale. Puis suivent 3 superbes films d’animation avec le toujours étrange MASQUES de Jérome Boulbès, l’émouvant LES COWBOYS N’ONT PAS PEUR DE MOURIR de Annelaure et Léo et le tendre LE SILENCE SOUS l’ECORCE de Joana Lurie.

cinéma documentaire (bis)

Durant ces années de reprise, nous accompagnons Gilles Delmas qui a le bonheur de filmer les chorégraphes Sidi Larbi Cherkaoui et Akram khan au coeur de leur création, dans ZERO DEGRE L’INFINI en 2006, puis plus tard LES AILES BRISEES, l’installation LA ZONMAI, jusqu’au solaire LES SIX SAISONS en 2012 qui remporta le Grand Prix du San Francisco Dance Film Festival.

Avec les années, nous vient un gout pour le cinéma documentaire qui s’exprime dans des démarches radicales, celle de Laurent Cibien & Isabelle Berteletti pour leur mystérieux MONSIEUR M construit à partir d’un agenda retrouvé dans une cave, ou un homme, vieux garçon, dessinateur de cartes à l’IGN, notait tous les jours de sa vie ..., celle de Pep qui essaie, cherche et parfois trouve la magie du cinéma dans KAPITAL qui fait de Montreuil la capitale de Paris, ou encore dans la langue subtile et poétique de Françoise Poulin Jacob avec son JE VOUS ECRIS DU HAVRE qui raconte la partition architecturale de Benjamin Perret reconstructeur du Havre, ou la beauté des images de LA VOIE DE L’ENCRE de Pamela Valente et Pascal Bagot sur un maitre du tatouage traditionnel japonais. C’est aussi la rencontre avec Barbara LeVendangeur qui produit avec nous MONSIEUR M, 1968 et JE VOUS ECRIS DU HAVRE et qui aide Laurent, Isabelle et Françoise à créer des oeuvres exigeantes...

2011 année prolifique

LE SILENCE SOUS l’ECORCE de Joanna Lurie après le Festival de Clermont et d’Annecy, est short-listé aux Oscars, et gagne une floppée de prix et de sélections, Loic Malo anime des pantins et des fantômes dans LE MOME TINTOUIN, Gérard Olivier crée UN OGRE et parle aux enfants des gargantuas qui nous gouvernent et dévorent le monde, Merej continue son cinéma auto-auto-auto-biographique avec MOI AUTOBIOGRAPHIE pendant qu’Alban Gily et Julien Vray font du trashy-funky BUBBLEMAN SUPERSTAR un grand film crétin, et que Gilles Delmas poétise un LIVING CHIAYING à la beauté vénéneuse.

Le grand jeu continue

En 2012, l’année de nos 20 ans d’existence, beaucoup de projets et 4 films en fabrication : Annelaure et Léo sont embarqués dans un monumental et trépidant LA VIE SANS TRUC, LA CHAIR de Louise Lemoine-Torres et William Heine anticipe un monde sans femmes, ENCORE DES CHANGEMENTS de Barbara Maleville et Benoit Guillaume qui tentent avec leurs pinceaux et leurs ordis l’adaptation d’un texte puissant de Henri Michaux.

C’est l’année ou Jérome Boulbès finit LE PRINTEMPS le premier jour de l’été, une preuve magnifique de l’absolue singularité de son univers, a l’opposé de Merej qui s’autoproclame sous-président dans la série MEREJ SOUS PRESIDENT ou vous pourrez découvrir ses propositions constructives et consensuelles.

C’est l’année ou Gilles Delmas termine LES SIX SAISONS sur la création du spectacle Desh par Akram Khan, qui se verra récompensé en 2014 d’une ETOILE DE LA SCAM et du Grand Prix (Meilleur film et Meilleur Documentaire) au San Francisco Dance Film Festival.

C’est l’année ou Jo Béranger aidé de Eric Tachin tournent un LETTRE DE PITHIVIERS ou ils évoquent la mémoire des juifs parqués dans le camp de transit de Pithiviers.

C’est en fin d’année que sera diffusée notre première grosse production web, HOTEL de Benjamin NUEL en coproduction avec Arte et pour leur site... une série 3D de 10 films, 10 mondes interactifs et une expérience en ligne... et plus tard un long métrage. Un univers de jeu vidéo détourné peuplé de personnages mélancoliques et vains arrachés à leurs jeux vidéos de guerre.

2013 et 2014 en fanfare

Deux années de films incroyables !!!
Avec le splendide La Vie sans Truc, Annelaure et Léo signent un bijou, avec les aventures réalistes de Popolo et Amabilé, ils continuent a créer une oeuvre poétique, acide et tendre à la fois, assez unique dans l’animation française d’aujourd’hui. Si Roberto Benigni, Tim Burton, Georges Méliès, David Lynch et Charles Chaplin avaient rencontré Jacques Prévert, ils auraient peut-être donné naissance à cette »Vie sans truc dira du film un certain Takheshi dans Sens Critique.

Interprété avec brio par André Wilms et Jean Luc Grandin, peint à la main a la résidence d’animation de CICLIC, le magnifique Encore des Changements de Barbara Maleville et Benoit Guillaume marque et transporte dans les affres de la poésie de Michaux. Nominé au Cesar 2015 en catégorie court métrage animation.

Les films « nouvelle vague » - fabriqués à la maison - Partir de Joanna Lurie et Esprits de Davy Durand se font voir a travers la planète et illuminent les salles obscures de leur simplicité et de leurs beautés.

Fini dans les derniers jours de Novembre 2013, La Chair de Louise Lemoine-Torres et William Heine... invente un monde ou la reproduction humaine est soumise a des aléas techniques effrayants... qui sera nominé aux Césars 2015 en catégorie court métrage d’animation.

En documentaire, ce sera en 2014, une année de long-métrages documentaires, avec Tout va Bien, Premier Commandement du Clown de Emilie Desjardins et Pablo Rosenblatt qui nous fait vivre deux ans dans une école de clowns, durant laquelle d’exercice en exercice, les étudiants comme les spectateurs prennent un grand cours de liberté. Le film est sorti au Cinéma en Février 2014 distribué par DHR, suivi deux mois après No gazaran de Doris Buttignol et Carole Menduni sur les luttes anti gaz de schiste, qui fut visible au cinéma à partir de Avril 2014 distribué par Nour Films, et le rock’n roll No Spare in New yok de Astrid Serafini qui suit le voyage à New York d’un groupe de rockers Nantais.

Une année de belles projections ! Ce sera en septembre 2014 le nouveau film de Pep (qui avait fait Kapital en 2010) sur une légende de Montreuil, cela donne Madame Lee un anti-portrait d’une étonnante restauratrice d’un quartier populaire de Montreuil, et sa nourriture médicinale, dont l’avant-première au Melies de Montreuil restera dans nos annales.

Egalement en 2014, pour finir l’année, le très beau En Friche de Françoise Poulin-Jacob qui raconte l’histoire du Jardin Tropical du Bois de Vincennes avec une élégance et une pensée toute cinématographique. Un extrait ?
Elle dit : « Il faudrait déshabiller les mots qui racontent cette histoire : Exotisme/ jardin / acclimatation / carte /exposition / colonial pacification / mission / nation… »

2015 une petite année

C’est l’année ou Jo et Christian finissent leur Taksim, Chronique de la Révolution des Arbres qui nous immerge dans l’occupation de la place Taksim au coeur d’Istanbul, en 2013, ou se manifesta une jeunesse déterminée dont on a pas fini d’entendre parler...

Pendant ce temps, entre Montreuil, Valence, Lille et Budapest s’est fabriqué l’animation de Limbo Limbo Travel, une aventure d’hommes-moustaches poursuivi par des femmes déchainées à la recherche du Mâle, de Zsuzsanna Kreif et Borbala Zetenyi, fini fin 2014, coproduit avec le Mome, célèbre école de Budapest, fabriqué au Studio Train Train de Lille et Folimage de Valence, qui sera sélectionné au Sundance, Clermont et à Annecy.

2016, accrochez vous !

Un trio de long métrages documentaires se finit cette année là.
Le Passeur des Lieux (The Ferryman) de Gilles Delmas embarque ses spectateurs dans une ascension spirituelle, celle d’un homme-cerf, confronté aux démons animaux en lui ... un éblouissement visuel, créé et interprété par le chorégraphe et performer Damien Jalet. Un film qui vivra sous différentes formes et sera notamment présenté avec succès à la Biennale de Venise 2018.

Tourné a New York Food Coop de Tom Boothe, un film sur la Park Slope Food Coop un supermarché coopératif de Brooklyn à New York qui est une expérience d’autogestion étonnante. Un film tourné de manière coopérative qui sera distribué en salles fin 2016 par Lardux films qui se remet à la distribution Cinéma pour l’occasion. Avec 30 000 entrées et des dizaines de projets de supermarché coopératifs qui éclosent en France, un film qui aide à transformer le monde (des supermarchés !).

EDOUARD, MON POTE DE DROITE, Episode 1 : Le Havre de Laurent Cibien est le début d’une longue aventure : la création d’une collection de longs métrages documentaires sur La Fabrique du pouvoir en France aujourd’hui, à travers le personnage de Edouard Philippe... Un mec de droite interrogé par son pote de gauche. Lorsque Edouard Philippe deviendra Premier Ministre en 2017 à la grande surprise de tous ... nous serons les seuls à avoir documenté sa carrière politique, ce qui permettra à ce projet fou d’être vu par 700 000 spectateurs lors de sa diffusion TV et d’être suivi par un EDOUARD, MON POTE DROITE, Episode 2 : Primaire et un Episode 3 : Aux Manettes (encore) en tournage durant l’exercice de sa fonction de Premier ministre de 2017 à ???.

C’est l’année ou nous finirons le splendide court métrage d’animation, MISHIMASAIKO de Aude Danset : une fleur rare, un film tragique et beau, une histoire d’amour insolite entre une jeune fille née d’une fleur et un jeune garçon vivant sous terre et craignant la lumière du jour...

Avant de recevoir le Magritte du Court Métrage d’Animation en 2017, nous eûmes le plaisir d’aider Eric Ledune à réaliser le sulfureux et drole PORNOGRAPHY en coproduction franco-belge avec sa société Got, Oh my Got et le studio Tchack de Lille. Un plaidoyer pour la liberté d’expression et le libre arbitre.

2017 retour aux salles de cinéma

Avec la sortie au Cinéma fin 2016 de FOOD COOP, nous passons l’année 2017 à projeter le film aux quatre coins de la France puis, de plus en plus, en Espagne et en Italie. Le plaisir de proposer nos films en salles nous pousse à sortir en Novembre le MEMOIRES D’UN CONDAMNE de Sylvestre Meinzer , qui nous raconte l’histoire d’un martyr de la classe ouvrière, le havrais Jules Durand, victime d’un crime judiciaire au début du XXe siècle. La Ligue des Droits de l’homme, le Syndicat de la Magistrature, les Dockers du Havre entre autres seront nos partenaires pour la sortie du film. Avec 3 200 spectateurs (début 2019) la sortie est un échec. Entre Perret, Jules Durand, Edouard Philippe, notre ancrage havrais se confirme...

Sans sortie salles, mais avec une Avant Première mémorable au Melies, un film « qui part de rien, pour arriver nulle part » LE K KASPARIAN de pep, qui erre dans un film solaire avec Roger Kasparian, photographe montreuillois déjà vu dans Kapital, le film précédent de pep.

Anne Laure et Léo finissent cette année là leur iconoclaste Y’A PAS QUE DES HISTOIRES DE CUCU et réalisent ce film dans un mélange de fiction - avec le formidable Cosme Castro - et d’animation foutraque et pas finie du cerveau gauche, qui composent un film hilarant et cuculte ...

2018 On grandit, on grandit, toujours des courts, encore des longs

C’est en coproduction avec le Canada que Doris Buttignol va réaliser son deuxième long métrage Ti Gars qui raconte l’histoire de Vincent, soldate de l’armée canadienne qui entame une transition sexuelle et partage avec la caméra ses doutes, ses émois, ses envies et peu à peu se métamorphose, traitement après traitement, opération après opération, jusqu’a se transformer en homme. Coproduit avec la société Fata Morgana, le film a été fait grâce l’implication de la chaine publique canadienne Radio Canada. La version 90mn a été montée par Stéphane Elmadjian, première collaboration depuis longtemps...

Embarqués avec France 3 et notre coproducteur Pays des Miroirs dans l’aventure de EDOUARD, MON POTE DROITE, Episode 2 : Primaire de Laurent Cibien, nous continuons cette saga politique, tournée avant les présidentielles, durant les primaires de la droite. Malgré l’éloignement dans le temps de ces évènements, le public ne s’y trompe pas et plébiscite ce film ou l’on découvre un Edouard Philippe métamorphosé, et qui se termine sur sa nomination ... 1 million de téléspectateurs regarderont le film en Mai 2018 sur France 3...

BLACK INDIANS le dernier film de Jo Béranger, qui n’aura pas eu le temps de le terminer, témoigne de la dignité rebelle des Mardi Gras Indians de la Nouvelle Orléans et dans un tourbillon de costumes, de prières et de chants, nous envoie au ciel de Louisiane, au paradis des musiciens... Jo y étant retenue, le film sera monté par Hugues Poulain et Edith Patrouilleau, qui porteront ce projet passionnant et beau jusqu’au bout, et réussiront à en faire un film rempli d’amour et d’esprit, que nous distribuerons au Cinéma Fin 2018.

Un trio de bijoux de courts métrages d’animation se finit cette année là.

C’est le retour de Jerome Boulbes qui signe Le Pont des Broignes, premier film en 2d de l’auteur et son septième court métrage dans sa filmographie avec Lardux Films. Un film très influencé par le Japon, ou il réside de manière permanente depuis des années.

Joanna Lurie réussit avec Le Jour Extraordinaire un tour de force en créant a partir d’un sujet triste, une tendre évocation d’un petit peuple de marins qui emmène une enfant dans son dernier voyage... Le film a eu un très joli accueil en festivals et collectionne depuis les prix !

Enfin le punk et brulant Love, He Said de Ines Sedan->article 740], nous partage un moment de réalité magnifié par l’animation et la vision de Ines. Pas vraiment du documentaire animé, plutôt de l’animation documentaire... Charles Bukowski, poète beat, alcoolique et provocateur, est attendu en 1973 à San francisco par une salle pleine et chauffée à blanc. Mais ce n’est pas le poète punk qui parle ce jour là, mais l’homme désespéré...

La suite ?

En ce début 2019, nous sommes en train de finir ...

Dima Punk de Dominique Caubet, qui suit pendant plus de 8 ans la vie de Stof, jeune punk marocain dont la devise « Vivre Libre ou Mourir » et son énergie rebelle l’emmèneront dans un voyage semé d’embuches...

L’Etoile Manquante de Loic Malo somme d’années de travail, qui nous plonge dans la tête du tyran Staline, durant son agonie... un film mental et psychoté qui fait revivre le petit père des peuples de manière stupéfiante.

En animation encore, Marine Laclotte ne deviendra pas fofolle du travail accumulé pour son Folie Dure, Folie Douce, documentaire animé ou animation documentaire ? A partir d’enregistrements sonores réalisés durant des mois en condition documentaire, le quotidien d’institutions psychiatriques et de ses habitants transcendé par la magie du dessin et la mise en scène de Marine.

Dans les grands chantiers des années à venir voilà d’abord Les Voisins de mes Voisins sont mes Voisins le long métrage d’animation de Anne Laure et Léo qui a reçu l’Avance sur Recettes et démarre sa fabrication en Avril 2019 !!!

Pendant que Edouard Philippe exerce sa fonction, ô combien compliquée de Premier Ministre, son pote de gauche, Laurent Cibien, continue de le filmer, ce qui donnera (bientôt) Edouard, Mon pote de droite, Episode 3 : Aux Manettes !

un bilan !


Avec toutes ces aventures cinématographiques, nous avons vécu et accompagné depuis le début des années 90 une progression historique du court métrage en général, de son nombre de spectateurs, de ses cinéastes, de ses soutiens, et nous participons toujours à ce mouvement avec notre ton, notre manière d’essayer de pas se prendre trop au sérieux, nos engagements, et avec le sentiment d’être, parfois, des passeurs. FAIS TOURNER LE PAVE.
Salut à toutes les générations de fous de cinéma qui font des films, organisent des festivals, des rencontres, aiment le court métrage. on a gagné ! Après toutes ces années jamais les films n’ont été autant vus, chez les grands et les petits, partout, grâce a cet enthousiasme ! Plus que jamais le niveau de qualité des films est bon, il y a une profonde diversité des styles, des narrations, des imaginaires, on accompagne une explosion des talents,
Jamais autant de bons films n’ont été faits.
Le court métrage est devenu un espace de liberté formelle et politique, un « lieu » de recherche d’écritures cinématographiques différentes, libres.

un sacré merci !

Nous avons a remercier beaucoup de gens et d’organisations qui ont été attentifs a notre travail, et l’ont soutenu. Tout d’abord, un grand merci à l’équipe des Programmes courts de CANAL + avec Alain Burosse, Patrice Bauchy au début, puis Pascale Faure et Brigitte Pardo depuis, qui seront nos soutiens sur une très grande partie des films « ateliers », des films des blaireaux, de nos premiers films d’animation. Merci à eux pour la folie et l’intégrité avec laquelle ils ont animé cet espace de création. Plus tard, a partir du travail avec Jérome Boulbes, Hélène Veyssières de Arte Cinéma sera notre ange gardien, son gout iconoclaste, sa passion de cinéma, sa fidélité aux auteurs, accompagne parfois nos projets. Merci !

Il faut aussi saluer le CNC et les nombreuses commissions qui font un travail de tri, de choix et de partage de décisions, tout au long de l’année, dans différents cadres et protocoles. Un grand salut a l’équipe autour de Valentine Roulet et Morad Kertobi, avec Marie Claire Thirot, Johann Sorin, Younes Jama, Nadia Le Bihan, qui s’occupent au quotidien des auteurs et producteurs, On entend beaucoup de critiques sur le CNC mais que ce soit l’Aide au Programme ou l’Aide séléctive, le COSIP ou les aides au développement, tous ces soutiens sont essentiels et se sont bien développés ces dernières années. Et si au début de notre travail nous avons eu le sentiment que tout cela était « copinage et compagnie », c’était une grossière erreur de jeunesse, ce système est sans doute l’un des plus démocratiques qui soit (le travail des commissions), avec ses imperfections et ses impasses. Bon. une fois dit ça , il faut noter que vu le niveau général des projets et des films, très élevé, de plus en plus pro, de l’arrivée de générations de talents notamment dans l’animation, il faudrait que le CNC aide plus de films et augmente son budget.

Je veux içi saluer cette politique qui permet de structurer notre travail de production de courts métrages. C’est aujourd’hui un métier, pas seulement une passerelle vers « le long », ni une école, ni une carte de visite pour « plus tard » . C’est içi et maintenant que nous faisons des films.

Il faut saluer le travail des passionnés comme l’équipe du Festival de Clermont Ferrand mais aussi Catherine Fadier et Viva Delorme de la Procirep, toute l’équipe de l’Agence du Court métrage, Christine Gendre, Ainhoa Jauregui et Seraphina Panaud-Coxe de Unifrance dont l’aide est précieuse au quotidien, dans un esprit de long terme. Salut à eux !

Nous avons travaillé durant toutes ces années avec de nombreux stagiaires et assistants qui ont été souvent formidables, avec Libby, avec Denis, avec Yves, avec Marie Pierre, avec Froydis, avec Valérie, avec Benoit, avec Hernan, salut à eux !

Et puis remercier Ketty, et Jo, Caroline et Delphine, Olympe, Laura, Elsa, nos compagnes et nos filles qui nous ont donné la joie de vivre, avec qui nous avons partagé ces années, partagé ce quotidien de hauts et de bas, chiche et pourtant riche de tout plein de gens et de moments de beauté.

Aujourd’hui, après une centaine de productions, des déboires et de sacrés réussites diverses et variées, nous continuons à développer et produire Courts et longs métrages, Documentaires, Série et sites pour le Web, Installations multimédias et films de commande de différents types.

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Interview Marc BOYER pour le site FORMAT COURT en Février 2012


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Article sur Lardux - AFCA
Article sur Lardux - AFCA


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Article sur lardux - Tournages
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Article sur Lardux - Gilles Colpart
Article sur Lardux - Gilles Colpart


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Article sur Lardux - Clermont 98
Article sur Lardux - Clermont 98