Lardux Films


Réalisateur, Monteur
Parisien, né en 1966 dans une famille de cinéastes. Il ne fait aucune étude supérieure et travaille comme assistant-monteur dès sa sortie du lycée.
En 1985, il participe à la création de 24 Poètes seconde, une association, mélant Cinéma et Poésie, puis de Lardux Films en 1995, lorsque la société s’élargit au groupe complet
Outre le montage devenu son métier, il réalise des court-métrages, des clips et des documentaires.
En 1995 avec des amis, il monte un groupe de cinéastes déjantés sous l’appellation The United Blaireaux" qui réaliseront cinq court-métrages.

Quelques notes et histoires...
Nous nous sommes rencontrés au lycée, de belles années de fête, de discussions, de création ont suivi. Il a incarné avec ses films, et notamment les films-bolex, la recherche, l’utilisation du Cinéma sous d’autres augures que les sempiternelles histoires...

Tombé dans le Cinéma quand il était petit, il a appris à monter comme d’autres apprennent à lire. Professionnel du montage depuis, il est sans doute un des meilleurs monteurs de notre génération.

Avec Le facteur vent en 1993 puis Notes sur les Lumières en 1996, on découvre son univers expérimental-sentimental, plastique, un genre auquel on peut raccrocher le touchant Mushroom’s Dam en 2000.

C’est dans Visions panaméennes en 1997 et surtout Je m’appelle en 2002 que son talent explose. La beauté plastique, le rythme, la poésie des paroles dans Visions... et la rage, la force, la colère qui serrent la gorge et révoltent dans Je m’appelle. Un cinéma rare, en partie reconnu en festivals. Suivront Freedub 1 : L’Animal est un homme doué de raison en 2003, un magnifique film techno, pacifiste , au rythme fou et lancinant, aux images marquantes, et La Dictature du Bien être, essai vidéo sur la machine consommation/repression.

Il est aussi un des membres du collectif des United Blaireaux, et participe tant devant que derrière la caméra à Duvet Man en 1995 et Meurtre d’un Broutemécouilles Chinois en 1998, sommet du western russe. Puis Das Fantastiche Nacht en 2003, film de guerre bête et méchant produit par La Parti Productions, amis de Bruxelles à peu près aussi fondus que les Blaireaux.

La suite c’est un longmétrage : Comme un chat noir au fond d’un sac, France, Fiction, 84 min, 2008, Couleur, Mini DV/ DV Cam, (1,85) dont on peut trouver une présentation sur le site du festival Songes d’une Nuit DV, içi.

On peut trouver une interview assez récente de Stéphane par Nicolas Reyboubet sur le site d’Objectif cinéma dans lequel il parle de Je M’Appelle (et de plein d’autre choses... sur lardux films notamment).

Son site perso

CV

Réalisations


« Le Facteur Vent » CM de 3 min. en 16mm, 1993
« Notes sur les Lumières » CM de 12 min en 16mm, 1995
« CharlElie Couture, la musique des villes » clip de 4 min, 1997
« Black Maria, Opium » Clip de 3 min, 1997
« Visions Panaméennes » CM, 35mm, 7 min, 1998
"Mushroom’s Dam” CM, 16mm, 5min, 1999
« La minute Bell : la fissure » CM de 1 minute, vidéo num, 2000
« Audiovisuels pour la biennale d’architecture de Venise secteur français » _ 4X2min vidéo num. 2000
« Bande annonce : court mais trash » de 1 minutes, 35mm, 2001
« L’écume des villes : Bordeaux » Docu, vidéo num., 52 min., 2001
« je m’appelle » CM de 17 min., en 35mm, 2002
« Freedub 1 : l’animal est un homme doué de raison » CM de 7min., en vidéo num., 2002
« De la dictature du bien-être » CM de 4min., en vidéo, 2002

Réalisations avec les united blaireaux


« DuvetMan » CM, 4 min, 16mm 1996
« Meurtre d’un broutemécouilles chinois » CM de 7 min, 35mm, 1998
« Bande annonce du festival de Nevers1997 » 45 sec. en 35mm,1997
« Bande annonce du festival de Nevers1999 » 1 min. 30 en 35mm, 1999
« Das fantastiche nacht » Court Métrage, Fiction, 20 min, 2002

Filmographie chez Lardux

Le Facteur Vent
1993, Courts Métrages, Essais,

1993, 2 minutes 30, 35mm 1:37, Dolby SR


réalisation : Stéphane Elmadjian


Le Facteur Vent à été tourné au Quebec, à Weedon Canton, pendant un séjour chez des artistes et amis. Le sens et la structure du film ont été crées après le tournage, au montage.

Notes sur les lumières
1995, Courts Métrages, documentaires, Essais,

11 minutes, 35mm Couleur 1:37, Dolby SR


réalisation : Stéphane Elmadjian


A la tombée de la nuit, Paris s’enveloppe d’un manteau de lumières. Les habitants vivent alors, au rythme de la nuit. Travail, sommeil, beuverie, errance… Du crépuscule à l’aube. Les auteurs, caméra au poing, nous présentent dans ce film, un regard évocateur sur le climat particulier d’une ville la nuit.

Visions Panaméennes
1997, Courts Métrages, Essais,

7 minutes, 35mm Noir & Blanc Haut Contraste, Format 1:37, Dolby SR


réalisation : Stéphane Elmadjian


Un homme fait du vélo en ville. Il plane au dessus du bitume. Il pense, et ses pensées filent au rythme du pédalier, lancinantes. Les images et les sons de ce film sont une suite d’instants volés, d’hallucinations, de regards, de visions émanant de la ville. Un poème écrit avec une caméra et un auditorium.

Experimental Sentimental
Mushroom’s dam
2000, Courts Métrages, Essais,

8 minutes, 35mm Couleur, Format 1:37, Dolby SR, Visa n°97262 du 07/02/00


réalisation : Stéphane Elmadjian


J’ai retrouvé des amis à Amsterdam. Alors que mon cerveau était enveloppé d’une ouate de THC de skunk Thaï, je les filmais avec une Caméra Bolex que je sortais souvent de son sac en plastique.

Grand Prix Pantin, Grand Prix Brest, Prix Special du Jury Clermont !!!
Je m’appelle
2002, Courts Métrages, Essais,

14 minutes, 35mm Couleur, Format 1:66, Dolby SR, Visa n°102 807 du 14/02/02


réalisation : Stéphane Elmadjian


“mon père disait que la liberté n’a pas de prix…
il se trompait….
non seulement tu la payes au prix fort,
mais en plus elle n’existe que pour ceux qui te la vendent.”

VJ Elmadj au mieux de sa forme
Freedub I
2003, Courts Métrages, Essais,

8 minutes, 35mm Couleur, Format 1:66, Dolby SR, Visa n°107 812 du 23/12/2003


réalisation : Stéphane Elmadjian


L’animal est un homme doué de raison.