Doris Buttignol est née en 1962 à Strasbourg. Elle réalise des documentaires, notamment en duo avec Jo Béranger, comme Je Voudrais Vous dire en 2001, Du Rififi a Seattle en 2000 ou encore le long métrage Voyage en Mémoires Indiennes sorti en salles en 2005.
Expérience professionnelle
1992-2005 : Documentaire de création sur le système des pensionnats utilisé comme procédé d’acculturation chez les Indiens du Canada : “Voyage en Mémoires Indiennes - One of Many”. Projet soutenu par la SCAM et lauréat de la bourse “Brouillon d’un rêve”, et par le programme Média Développement. Diffusion ZDF et ARTE, Soutien EURIMAGES
2001 : Écriture et co-réalisation “Je Voudrais Vous Dire", Film documentaire de création sur la condition des femmes en exil, les sans-papières. 24 mn, Beta Digital,
2000 : Écriture et co-réalisation “Présence Verte", Film institutionnel et base de données documentaire de témoignages pour la MSA, 12 mn, et Base vidéo de 4 h
1999 : Écriture et co-réalisation “Du Rififi à Seattle”, Documentaire de création sur les manifestations au sommet de Seattle, 1 x 26 mn, Béta SP,
1997-98 : Écriture et co-réalisation “Citoyennes, citoyens”, Documentaire de création sur la mise en place d’un outil de démocratie locale. 3 x 26 mn, Béta S. P,
1997 : Auteur et co-réalisatrice de “La candidate” ; Film documentaire sur la parité et la place des femmes en politique. Béta S. P, 52 mn. Production : J. Marie Barbe Ardèche Images Prod. Dist : Cité-vision/Planète.
1996 : Co-auteur et co-réalisatrice d’un film documentaire sur la lutte des femmes zapatistes au Chiapas : “Les filles de Zapata”. Béta S. P, 33 mn. Producteur-distributeur : Franck Schneider la HUIT. Diffusion : Cannes T. V, TEVA. Sélectionné au festival d’Aigues-Mortes
1994 : Auteur de deux scénarios de long métrage : “Le Rire de la Baleine” et “Démografilles”. En cours d’écriture : “Ouroboros”.
1989-93 : Création et direction au Québec d’un centre vidéo s’adressant à de jeunes adultes Autoscopie, hétéroscopie, travail sur le rapport de l’individu à l’image.
1993 : Co réalisation avec Véronique Sauriol et Stéphane Pruvost en collaboration avec le département communication de l’UQAM de Montréal de deux films vidéos : “Métro Allégretto”, 13 mn, NTSC, sur les musiciens du métro de Montréal et “Une dent contre les pommes”, 8mn, Super 8 et NTSC, sur un groupe de musiciens underground.
1983-86 : Collaboratrice artistique de Hank Bull au Western Front. Organisation et participation à divers événements et performances : “La plissure du texte” (1ere expérience d’écriture télématique simultanée internationale entre 10 pays du monde) ; “Sax island” vidéo expérimentale de Hank Bull et Eric Metcalfe ; Installations vidéo art de Kate Craig ;
Formation
Licence ECAV (enseignement cinématographique et audiovisuel) UQUAM Montréal/Paris 8
Maîtrise d’études cinématographiques (mention très bien) Université Paris 8.
Langues étrangères : Anglais, allemand, espagnol : lu
1h30, 35mm, Couleur, Dolby SR, Format 1:66, Visa n°96162 du 20/02/2004
C’était en octobre 1964, une époque où les Indiens n’avaient rien à dire. La voiture de la gendarmerie s’est garée devant notre cabane et un officier est venu frapper à notre porte pour venir prendre la petite Indienne...
24 minutes, Vidéo 4/3, Couleur, Format 1 ::33, Visa n°102 136 du 4/10/2001
Né d’un atelier d’écriture de femmes sans papiers dans le Sud de la France, le film aborde de front la question de la condition de la femme. Des témoignages d’Algériennes, de Congolaises, de femmes qui parlent d’exil, de mémoire et qui survivent en France, assaillies par l’angoisse d’être expulsées vers leurs pays natals.
22 minutes, Vidéo Couleur Hi 8, Stéréo
Durant le sommet de l’OMC en 1999 à Seattle, des millions de manifestants ont changé la face du monde et obligé l’OMC à écouter les peuples... Jo & Doris étaient là, elles ont filmé, et sont revenues avec ce témoignage sur cet évènement...
94 minutes - DCP 24i/s - 1:77- Visa n°137.989
Il y a trois ans, la France découvre le gaz de schiste à travers une mobilisation citoyenne sans précédent qui enflamme le sud est du pays puis se propage au niveau européen. L’ampleur de la contestation fait reculer l’industrie pétrolière.
Un rapport de force s’instaure. Mais de nouveaux forages démarrent.
Pour l’état civil, le caporal Vincent Lamarre, est encore Virginie Lamarre. Avec le soutien de sa famille et l’aval de sa hiérarchie, Vincent a entamé un processus de changement de sexe pris en charge par les services médicaux des Forces Armées canadiennes.
It was as Virginie that corporal Vincent Lamarre enrolled in the Canadian Army. As he did his coming out to his superiors, he surprisingly founds his hierarchy back him unconditionally as his family did. The movie relates Vincent’s sexual transition with the support of his chain of command.