Lardux Films
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SELECTIONNE AUX OSCARS DU MEILLEUR COURT METRAGE D’ANIMATION !!!

2010 , Court Métrage , animation

11 minutes, 35mm, Couleur, 1 : 85, Dolby SRD, Visa n°118 651 du 23/12/2009

un film de Joanna LURIE

une coproduction Sens Fiction - Lardux Films avec le soutien du CNC Aide sélective, de la région Poitou Charentes, du Département de la Charente, de la Procirep et de l’Angoa.

LE FILM

Le projet de Joanna à été remarqué à L’Espace projets du Festival d’Annecy. Nous avons coproduit le film avec sens-fiction, Jean François Mozzer, une jeune société de production d’Angoulême qui a fermé depuis. Le film est un petit bijou, gai, profond et simple, Joanna a donné la vie a deux petits êtres qui nous trottent dans le coeur.

Une fois le film terminé, dans le premier festival auquel il a participé, le Festival d’Ici et d’Ailleurs de Ste Livrade sur Lot, il a reçu le Prix du Public. Le film a d’abord été sélectionné à Clermont Ferrand 2010, et été en compétition a Annecy !!! Il a obtenu le Grand Prix du World Short Film Festival de Toronto, le prix de l’animation a Lucas Film Festival 2010 puis le Prix de la compétition 2D/3D du Festival de Villeurbanne 2010 ! Le film à été retenu parmi les 10 films pré sélectionné aux Oscars dans la catégorie meilleur court métrage d’animation ! Mais hélas, il n’a pas franchi la dernière étape, la nomination ! Zut !!!!

Après ce film Joanna a fabriqué un très beau PARTIR a découvrir sur le site de lardux.
Commandez nous le DVD !

L’histoire en quelques lignes ...


Réveillé en pleine nuit par un violent incident, un jeune esprit quitte son arbre endommagé pour se confronter à d’étranges phénomènes. Il entraine son amie dans une ivresse gloutonne au coeur d’une vaste forêt, sombre et glacée.

Synopsis


Réveillé en pleine nuit par un violent incident, un jeune esprit séquoia quitte son arbre endommagé pour se laisser séduire par la beauté de la neige. Il déambule au coeur de la grande forêt et rencontre sur son passage la petite Anouk, esprit d’un arbre voisin. Anouk et Papane errent dans la forêt, vagabondent de flocon en flocon. Enfin, curieux de connaître le goût de la neige, Papane avale un flocon. Se produit alors un phénomène mystérieux : à la manière d’une goutte d’encre dans un verre d’eau, le flocon forme une petite tâche étoilée qui se dissout et se répand dans son corps. La couleur rouge de sa robe se mélange un instant à la blancheur de la neige, puis la neige se dilue et la robe retrouve peu à peu sa teinte initiale. Comme si le corps était transparent, le phénomène est visible de l’extérieur.

Fascinés par cette étrange découverte, les deux enfants renouvèlent l’expérience : ils gobent les flocons à la volée, font d’énormes boules de plus en plus grosses qu’ils avalent goulûment, dévorent la neige de la forêt. Ébahis par l’artifice provoqué par la neige, ils sombrent peu à peu dans un état d’ivresse et d’euphorie.

Et c’est alors qu’un étrange flocon, tout aussi léger et virevoltant que les autres, traverse la cime des arbres. Le flocon lumineux, éclaire d’une lueur douce les troncs qu’il longe lentement. Papane, subjugué par sa beauté, le gobe sur le champ. Mais une fois englouti, le flocon ne se résorbe pas : le garçon brille comme une luciole dans la nuit.

Avec toute la naïveté et l’insouciance propres aux enfants, Anouk et Papane sont totalement émerveillés devant l’étrange phénomène. Mais peu à peu, l’enchantement et l’euphorie laisse place à la crainte et l’appréhension. Anouk et Papane vont errer entre la peur du devenir et la tentation d’un dernier flocon...si séduisant.

Note d’intention


La forêt, la nuit
Dans de nombreuses d’histoires, la forêt la nuit est généralement un lieu sordide et effrayant, de terreurs et phénomènes étranges. C’est un lieu magique d’initiation, de rencontres surnaturelles et de mise à l’épreuve. Les enfants grandissent souvent au cours de leur aventure en forêt : ils sont confrontés aux forces nocturnes de la nature, y subissent des sortilèges funestes et affrontent leur destin d’où ils sortiront vainqueurs et initiés, ou perdants et mortifiés. C’est cette aventure en forêt qui va leur révéler les grands traits de leur destin. Cette forêt enneigée de séquoias géants (il en existe une en Californie) impose immédiatement une atmosphère particulière : avec des arbres immenses qui ressemblent à de gigantesques bâtisses, c’est un univers dense, confiné, hors de l’espace et du temps, comme un monde à l’intérieur du monde. C’est aussi un lieu peuplé de personnages secrets et silencieux.
Les personnages
Ces personnages sont les esprits des arbres. On les devine nombreux mais ils ne se dévoilent que de manière fortuite en apparaissant et disparaissant toujours derrière un arbre, le leur. Ils sont si discrets qu’ils en deviennent inexistants, absents. Les deux enfants sont seuls, livrés à eux même. Libres de tenter toute expérience et d’assouvir leur curiosité.
Trop jeune et trop fragile
Un violent incident oblige un jeune esprit séquoia à quitter le milieu protecteur et confiné de la terre. Esprit vulnérable d’un arbre fragilisé et endommagé il erre dans le vaste univers, sombre et glacé de la forêt et se retrouve confronté à de bien curieux phénomènes. Phénomènes, qu’il ne maitrisera peut être pas.
Expériences nouvelles et séduisantes
En effet, les protagonistes sont jeunes. Leur curiosité et leur béatitude vont nous plonger dans une atmosphère faite d’insouciance et d’euphorie. Ivres de neige, les deux enfants sont finalement envoutés par ce flocon plus lumineux que les autres dont les effets ne s’atténuent pas. Mais si en temps normal c’est la lumière qui apporte la douceur et le réconfort, qui fait fuir les créatures monstrueuses de la pénombre, elle s’avère être dans cette histoire, une sorte de « compte à rebours », une menace contre l’existence physique du personnage... j’ai souhaité ici écrire une histoire légère et tendre entre deux enfants dont l’intimité grandit au fur et à mesure que l’histoire s’assombrit.

Ce film aborde à travers une image poétique et métaphorique, une étape importante de l’existence où la découverte de phénomènes nouveaux peut être vécue comme une épreuve initiatique. Comme dans de nombreux contes initiatiques, Il n’y a pas d’adulte pour rappeler les règles, les repères ou les limites. Les enfants sont seuls, livrés à eux même et confrontés à des phénomènes jusqu’alors inconnus. Goût du risque, recherche de sensations fortes ou dépassement de soi, grandir est parfois difficile et on n’en sort pas toujours indemne. Grandir c’est aussi avoir la sagesse d’évaluer le danger de ses expériences, de ne pas se laisser emporter par le caractère séduisant des choses, de prendre du recul pour ne pas aller trop loin et surtout, de comprendre où se trouvent ses propres limites.
Joanna Lurie

Le film est également sur Dailymotion içi : Le Silence sous l’Ecorce

DVD

Pour toute programmation, le film est disponible en vidéo à Lardux Films 01 48 59 41 88 ou en 35mm, Dolby SRD, Format 1:85, à l’Agence du Court Métrage 01 42 26 27 00, et en attendant achetez nous le DVD !!!