Lardux Films
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« La Terre n’a pas de prix, elle fait partie de qui nous sommes »

2019 , long métrage , documentaire

Un film de Christina D. King et Elizabeth A. Castle, 64mn, USA, 16/9eme, 2018
Sortie Cinéma France le 16 Octobre 2019

Toutes les infos sur la page facebook : www.facebook.com/warriowomenlefilm

En cette deuxieme semaine , le film passe encore au :
Melies de Montreuil (une séance par jour) Les horaires :
https://www.facebook.com/events/656191178243155/
Paris, Espace Saint Michel (deux à trois séances par jour et des rencontres)
https://www.facebook.com/events/1412918468860437/

Les réalisatrices accompagneront le film dans une tournée qui commence :
Le 26 Octobre au Melies de Port de Bouc
Le 28 Octobre au Rio de Clermont Ferrand
Le 29 au Utopia Saint Ouen L’Aumône
Le 1er Novembre au Cineville de Concarneau
Le 2 Novembre La Couronne La Roche Bernard
Le 4 Novembre au Club de Douarnenez
Le 5 Novembre au Cinéma Les Korrigans de Guingamp

Lardux films, engagé depuis des années dans la diffusion des luttes des peuples autochtones, et le CSIA Nitassinan, association de référence dans la défense des droits politiques des communautés autochtones des Amériques, se sont alliés pour donner un maximum de visibilité à la venue de Madonna Thunder Hawk en octobre, pour intervenir à l’ONU et à la Commission Européenne, dans le cadre d’une campagne de désinvestissement des énergies fossiles.

Le film est un outil qui met en lumière ces luttes d’une brûlante actualité, luttes pour la défense de la terre, de l’eau et de l’air, contre l’agression constante des multinationales, qui menacent la survie de notre espèce.

« Nous, les autochtones de cet hémisphère en sommes la preuve : nous devons toujours nous battre tant que nous avons une terre à défendre » dit Madonna Thunder Hawk. « ... je comprends pourquoi mes ancêtres ont mis leur vie en jeu ».

Nous avons besoin de vous pour pouvoir montrer ce film partout en France. Par votre présence, rendez hommage à ces guerrières qui se battent pour toutes et tous, et nous donnent de l’espoir pour les combats à mener ici et maintenant.

De l’occupation de la prison d’Alcatraz en 1969 au combat contre le pipe-line de Standing Rock en 2016, Warrior Women raconte la vie de Madonna Thunder Hawk, l’une des fondatrices de l’American Indian Movement. 50 ans de combats pour les droits des autochtones et pour la Terre menés par des femmes puissantes, courageuses et rebelles.

Warrior Women explore la conjugaison singulière entre activisme politique et le fait d’être mère, et montre comment l’héritage militant se transmet et se transforme de génération en génération dans un contexte agressif, où le gouvernement colonial réprime violemment la résistance autochtone.

Les peuples autochtones, premiers gardiens de la terre qu’il devient urgent d’écouter.

Le dossier de presse :

PDF - 1.7 Mo

Quel est le propos qui vous importe le plus dans Warrior Women ?

Madonna Thunder Hawk : C’est la place qui est donnée, pour la première fois, à notre voix et à notre histoire en tant que femmes au sein du mouvement. Quand j’ai rencontré Beth (Elizabeth A. Castle), le film devait être éducatif, quelque chose d’utile pour les écoles, quelque chose pour faire changer le récit habituel de notre histoire... En Pays Indien, les femmes sont vraiment sur le terrain et tu ne peux pas trouver plus authentiques que les femmes avec lesquelles je travaille. Nos voix ont toujours été négligées car nous étions occupées à organiser le mouvement. En fait, nous n’avons jamais le temps de faire notre auto-promo. Le film nous aide dans ce sens là.

Marcy : Pour moi, il s’agit du pouvoir des femmes, celles qui ont été rendues invisibles pendant l’émergence du Red Power. Il n’y a pas de traces de tout le travail qu’elles accomplissaient. Les gens n’ont vu que des hommes au premier plan. Tout le monde a présumé que c’était le cours normal des choses. Mais ce n’est pas comme ça que les choses se sont passées. Ce sont ces femmes qui ont été au cœur de l’action. Et c’est bien que le film mette en premier plan le travail qu’elles ont fait.

Quels débats espérez-vous voir émerger avec ce film ?

Madonna Thunder Hawk : Tout dépend du public. Pour le public non-autochtone, certains qui, je le sais, sont le plus souvent coincés par des notions académiques, le débat va commencer par leur donner une idée de la réalité du terrain. Ce qui m’importe beaucoup, c’est d’écouter les jeunes Indiens et les protecteurs de l’eau. Je suis plus intéressée par ce qu’ils ont à nous dire. C’est leur monde maintenant ! Donc j’ai espoir que l’on puisse démarrer un débat au sujet de comment, en tant qu’anciennes, nous pouvons soutenir ce qu’ils font, et j’espère que ce sera à double sens, avec des échanges des deux côtés (pas juste moi en train de parler, blablabla, sur mon « passé glorieux », ce genre de bullshit). Il faut que tout ça suscite des débats pertinents dans toutes nos communautés et ailleurs, là où ça compte.

Marcy : J’espère que les débats soulevés par les spectateurs seront constructifs, et susciteront une forme de responsabilisation. Qu’ils prennent des responsabilités pour leurs propres ressources en eau, l’éducation de leurs enfants.. Peu importe ce dont il s’agit, pourvu que les gens prennent conscience et agissent. Nous allons avancer en tant qu’êtres humains. Pas en tant que « races » ou « genres ». Nous sommes au-delà de çà. Il est temps de s’en rendre compte et d’avancer.